Longueuil, le 20 août 2024 – L’Association hôtellerie du Québec (AHQ) et l’Association hôtelière du Grand Montréal (AHGM) s’inquiètent de l’impact que pourrait avoir la décision du gouvernement du Québec de geler l’embauche de travailleurs étrangers temporaires pendant six mois sur l’île de Montréal. Le tourisme est un moteur de développement économique majeur pour le Québec, dont la métropole, il faut éviter de fragiliser davantage ce secteur qui a été lourdement impacté par la pénurie de main-d’œuvre.
« Nous comprenons les enjeux sociaux qui préoccupent les gouvernements en lien avec le flux important de résidents non-permanents, mais nous ne pouvons pas ignorer les difficultés qu’ont nos hôteliers à recruter au Québec des postes comme aide-cuisinier, préposé à la réception et préposé à l’entretien ménager. Le secteur de l’hôtellerie interpelle le gouvernement du Québec afin que soit ajoutés quelques emplois en hôtellerie à la liste d’exceptions qui ne seront pas touchés par le gel », soutient Véronyque Tremblay, présidente-directrice générale de l’Association hôtellerie du Québec.
Le secteur hôtelier risque d’être doublement affecté puisque le premier ministre François Legault a également annoncé qu’il va légiférer pour réduire l’accueil d’étudiants étrangers, une main-d’œuvre très précieuse pour combler les besoins les soirs et week-ends en hôtellerie et restauration.
Cela dit, l’AHQ va demeurer aux aguets. Les besoins de main-d’œuvre sont encore plus grands en régions. Si ce gel dans l’embauche de travailleurs étrangers s’étendait ailleurs au Québec, ce serait catastrophique pour l’hôtellerie.
Quant aux demandeurs d’asiles, dont 80% sont situés à Montréal, il serait important qu’ils puissent avoir accès à un programme de formation publique. Nos hôteliers ont besoin d’une main-d’œuvre qualifiée.
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