L’équité salariale est un concept encore mal compris par les employeurs et les travailleurs. Démystifiez-le à travers les mythes et réalités suivants.
L’équité et l’égalité salariale, c’est la même chose!
FAUX. L’égalité salariale consiste à accorder un salaire égal à une femme et à un homme pour un même emploi (ex : infirmière et infirmier). L’équité salariale, quant à elle, consiste à attribuer à des emplois féminins (ex. : hôtesse) un salaire égal à celui d’emplois masculins (ex. : plongeur) de valeur équivalente dans une même entreprise, même si ces emplois sont différents.
Chaque année, les employeurs doivent calculer le nombre d’employés dans leur entreprise. Lorsqu’ils en comptent dix ou plus, ils doivent faire l’exercice d’équité salariale dans les quatre ans qui suivent.
De manière à soutenir les employeurs, la CNESST met gratuitement à leur disposition différents outils permettant de faire leur exercice d’équité salariale, mais aussi d’en évaluer le maintien tous les cinq ans. S’il était constaté que les personnes occupant des emplois féminins d’une entreprise ne recevraient pas un salaire égal à celui des emplois masculins de valeur équivalente, elles auraient droit à un ajustement positif de leur salaire.
L’exercice d’équité salariale est bénéfique pour les employés ET les employeurs
VRAI. Appliquer la loi, c’est obligatoire, mais c’est beaucoup plus qu’une procédure administrative. La réalisation d’un exercice d’équité salariale est non seulement bénéfique pour l’employé, mais également pour l’employeur. Procéder à cet exercice peut contribuer à un climat de travail optimal, à une satisfaction des employés, et conséquemment à l’amélioration de la productivité au sein de l’entreprise. La reconnaissance perçue par les employés occupant des emplois féminins peut également contribuer à les motiver et à les fidéliser.
Pour plus d’information, consultez le site Web de la CNESST à ou communiquez avec eux par téléphone au 1 844 838-0808.
Source: communiqué
